This is a subtitle for your new post

Bienvenue sur la Traktosphère (Éditorial du Numéro 26)
Logiquement, un éditorial devrait commencer par le début. À bien y réfléchir, j’ai toujours pensé qu’il était la partie la plus importante d’une revue : c’est le moment où vous la refermez d’un geste ferme pour la poser dignement sur la table basse. Là où, qui sait, elle finira peut-être un jour dans une pièce improbable, mais avec un statut d’œuvre !
En tout cas, le voici enfin : le Numéro 26 !
L'Art, les Saisons et les Dégâts Terminologiques
Après un été plein de rebondissements (caniculaires, environnementaux et autres), l’automne et l’hiver s’installent. Bientôt, nous aurons droit aux inévitables « Ho ! Ho ! Ho ! » de saison.
Pendant ce temps, l’Art se porte bien. L’Art Brut, lui, est désormais banalisé et servi "à toutes les sauces", au point que le terme a perdu une bonne partie de sa signification première par un usage abusif.
L’Art Singulier, en revanche, est souvent considéré comme l’héritier direct de l’Art Brut – ce concept initial de Jean Dubuffet désignant l’art créé hors de la culture artistique établie. Il offre un espace vital aux autodidactes et aux créateurs qui s’expriment en dehors des circuits et des normes académiques, offrant une vision du monde souvent très personnelle, onirique ou symbolique.
En bref, malgré tous les débats terminologiques, le mouvement est plus que jamais présent, soutenu par des institutions et des passionnés, et continue de produire des œuvres qui interpellent et fascinent. La Revue Trakt, elle, continue son petit bonhomme de chemin tranquille, sans vouloir pousser la brouette à Facteur Cheval.
De La Planète Bleue à André Robillard
Des bords du lac de Constance aux bords de la Maine, bienvenue sur la Traktosphère !
J’ai déjà entendu cette expression quelque part... Ah, mais oui : La Planète Bleue ! Vous connaissez cette émission mythique de la Radio Suisse Romande ? C’est lors d’une de ces diffusions, alors que je n’avais que 16 ans, que j’entendais pour la toute première fois parler d’André Robillard !
Ne cherchez pas : il restera le grand génie de l’Art Brut, un point c’est tout.
(Non, je ne frappe pas du poing sur la table basse. Je vous jure.)
Merci à toutes et à tous pour vos contributions et vos encouragements à continuer ! L’art embellit les choses, mais souvent, il dénonce aussi le présent et imagine le futur... enfin, presque !
J’ouvre ce numéro 26 de la Revue Trakt, et je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures !
Sébastien Russo Traktorédacteur en chef










